Christ Solaire et Pagano-christianisme
L’âge actuel, celui de Kali, a remplacé les valeurs traditionnelles par une dialectique idéologème. Le chant lexical de la moralité (église, pater familias, vertu, virginité, héroïsme, devoir ou encore spiritualité) qui distribuaient les rôles et régissaient l’ordre social ancien, sont aujourd’hui remplacés par des notions idéologiques (communisme, fascisme, capitalisme, anarchisme, machisme, etc.). Les langues autrefois savantes sont appauvries par la volonté même des professeurs d’université (apprendre à lire à un enfant en décomposant les mots est une entrave à son développement, la langue et l’orthographe doivent s’adapter au parler et au langage sms, les connaissances historiques sont une structure patriarcale entravant la liberté de chacun, etc., etc.). Ainsi, les cartes sont distribuées par des objecteurs de conscience, jetant l’opprobre sur leurs ennemis, là où la religiosité dénonçait les comportements immoraux et contre-nature. Peu importe que l’on soit quelqu’un de bien ou pas, l’important est de ne pas être facho, sectaire, raciste, libertaire, de gauche, de droite, du centre, bourgeois, prolétaire, bobo, capitaliste, etc. De ce système de pensée naît une vision unique, tyrannique et centralisatrice, échappant à toute rationalité réelle.
Désormais, l’éducation est un lavage de cerveau permanent, le contenu médiatique est un message publicitaire constant. La structure sociale ne sert plus qu’à vendre des opinions, des marchandises, des vaccins, de l’humain, de l’électronique… Tout est marchandise et androgynie. L’homme est une femme, le curé ou l’imam est un pervers, le professeur est un élève, le vieux est éternellement jeune et le criminel est une victime. Suprême aboutissement de la lutte idéologique, une structure unique, une vision du monde indivisible, s’érige depuis la fin de la seconde guerre mondiale pour se réaliser en hyper-puissance depuis la disparition de l’URSS. Elle n'a ni opposant, ni contrepoids. Le monde entier est voué à devenir « Occident ». Ce mot n’a plus sa substance d’origine. Il ne désigne pas un ensemble culturel, l’Europe, la Russie, le Japon ou même les WASP n’ont rien à voir là-dedans. L’Occident est un marché, une structure avec ses valeurs et sa foi. Pour se justifier, il s’appelle judéo-christianisme. Est-ce bien exact ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et le concile du 11 octobre 1962 (redéfinissant la foi catholique, majoritaire à l’époque), est apparue la notion de « religion judéo-chrétienne » ou encore « d’héritage judéo-chrétien » commun aux peuples d’occidents. Cette idée se justifie aux yeux des occidentaux et se fait haïr aux yeux des non-occidentaux. Tous la rendent coupables des imperfections du système économique actuel. Plus personne ne conteste, ce terme satisfait les laïques, les athées, les anti-théistes, les philosophes et les croyants. Par exemple, pour justifier son soutien à la politique israélienne, le professeur Franklin H. Littel a déclaré : « Pour être chrétien, il faut être juif ». Le chanteur évangéliste Pat Boon a également expliqué qu’il y avait deux sortes de judaïsme, l’orthodoxe et le chrétien. Est-ce vrai ? Eh bien non, pas historiquement ! Petite explication :
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